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 fiche présentation lancelot

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Mes Personnages

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crédit : 05/04/2011

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MessageSujet: fiche présentation lancelot   fiche présentation lancelot EmptyJeu 11 Aoû - 21:57

fiche présentation lancelot Cycy410

Introduction. La porte de la grande maison s'ouvre précipitamment, laissant entrevoir deux têtes brunes impatientes. Leurs visages sont semblables, impossible de les différencier au premier coup d'œil. Ils sont parfaitement identiques. Parfois, ils en jouent. Surtout Lancelot en vérité. Tel un caméléon, il se met dans la peau de son frère pour obtenir certaines choses, pour tromper et abuser son monde. Pourtant, il n'a que 9 ans. Mais déjà il perçoit le monde qui l'entoure de façon différente. Il est différent. Et surtout, il ne ressemble en rien à son frère. Ils ne sont pas non plus à l'opposé, Hannibal étant loin d'être un saint. Mais ce dernier sait tromper son monde mieux que quiconque. D'une certaine façon, on peut dire qu’Hannibal agit dans l'ombre, tandis que Lancelot lui, est l'ombre. A première vue, tout semble parfait dans cette immense maison de campagne. Le jardin est bien entretenu, le verger garnit, les parents s'aiment et ont trois enfants qu'ils élèvent avec tout leur amour. Alors, pourquoi est-ce que tout à foiré finalement ? Tout ceci n'est qu'apparence, supercherie. Les parents souffrent, ils ont peur, ils s'inquiètent. Leurs jumeaux leur imposent une vie parallèle à celle des autres parents. Personne n'a jamais su dire pourquoi les choses se sont passées ainsi. Pourquoi les jumeaux, et surtout Lancelot, semblaient souffrir d'un mal être puissant, les rongeant de l'intérieur et les menant à se démarquer d'une façon ou d'une autre. Cela fait presque un an pourtant que la famille suit une thérapie, mais rien ne change. Ou que de façon superficielle. L'état de Lancelot inquiète, dérange, effraie. Et il y a de quoi. Personne ne le comprend quand il s'explique, personne ne l'entend quand il parle. Sauf Hannibal. Son reflet, son autre moi. Finalement, il n'y a qu’Hannibal.


You know fly ? Attrapant son frère par l'épaule, Lancelot le tire violemment en arrière pour lui passer devant. Il s'agrippe à une branche basse et pose son pied sur l'écorce. D'une impulsion il s'élance et se tire dans les airs. Gravissant l'arbre avec détermination, du haut de ses 10 ans Lancelot ne voit plus le monde qui l'entoure. Ses mains s'écorchent sur le bois abrupt, ses boucles se coincent dans quelques bouts de branches, mais rien ne l'arrête. Il continue de grimper, encore, et encore. Derrière lui, il entend son frère qui fait de même. Et puis, Lancelot s'arrête. Il s'installe sur une large branche, les pieds flottant dans le vide. Il pose ses mains de part et d'autre de son corps, serrant la branche dans ses paumes. De là, il peut tout voir. La maison, le jardin dans son ensemble, les quelques maisons voisines et les champs qui s'étendent à perte de vue. Le soleil d'automne caresse sa peau claire, et une légère brise secoue ses cheveux. Déconnecté, il n'entend rien. Peut-être que son frère lui parle, il n'en sait rien, il s'en fou de toute façon. Ici, il domine. Et il se sent bien, terriblement bien. Mais après quelques minutes, son regard s'abaisse pour se poser sur le dos de son frère, l'étage en-dessous. Les yeux de Lancelot s'écarquillent avant de se plisser avec violence. Un rictus à vous donner froid dans le dos se glisse sur ses lèvres, et discrètement il quitte sa place pour rejoindre son frère. Il arrive derrière lui et pose une main puissante sur son épaule. Ses lèvres se perdent dans son cou, il lui souffle un air chaud et l'effleure, il a fermé les yeux. Sa main libre glisse dans sa nuque et remonte dans ses cheveux alors qu'il le sent se crisper à son contact. Il lui susurre alors : « Déploie tes ailes... » A peine eut-il terminé de prononcer ces mots que son visage se déforme, laissant place à une expression violente et crispée. Il s'écarte de lui et en quelques secondes ses deux mains s'abattent avec force dans son dos pour le pousser de sa branche. Hannibal n'a pas le temps de se rattraper et tombe, parcourant les mètres qui le séparent du sol à la vitesse éclair. Lancelot ne le lâche pas des yeux, l'air sérieux et concentré. Son frère s'écrase finalement au sol, dans l'herbe tendre. Lancelot est déçu. Il descend à son tour de l'arbre, alors qu'il entend les cris paniqués de sa mère qui accoure. Une fois les pieds au sol, il s'approche. Et alors que sa mère, morte d'inquiétude lui crie dessus, lui demandant ce qu'il s'est passé, Lancelot répond seulement : « Il ne sait pas voler. »



If I die, you die too Seule la lumière pâle de la lune éclaire la salle-de-bain. Penché au-dessus du lavabo, Lancelot respire bruyamment. Son souffle est rauque et lui torture la gorge, mais il n’y fait pas attention. Vêtu d’un simple caleçon, il frissonne alors que la pluie s’abat dans un bruit léger contre la fenêtre. Il déglutit, se fixant dans le miroir. Ce soir, il recommence. Tout est éteint dans la maison, sa famille dort, il doit être une ou deux heures du matin, quelque chose comme ça. Il ne sait plus. Ça n’a pas d’importance de toute façon. Sa poitrine s’élève et s’abaisse rapidement, avec quelques ratés parfois. Finalement, il fronce les sourcils et ses narines se dilatent dans une inspiration dangereuse. Dans sa main droite, il serre si fort cette lame de rasoir qu’il la sent pénétrer dans sa peau progressivement. Il se mord la langue et cherche un peu de courage. Il l’a déjà fait, il peut recommencer. Il en a besoin, il ne tient plus. Il y a dans sa tête cette douleur déchirante, et puis ce vide dans sa poitrine. Il est seul, tout seul. Il a mal, il ne sait plus pourquoi. Il n’est pas sûr de l’avoir déjà su d’ailleurs. Il va mal, c’est tout. Son palpitant cogne contre sa poitrine, ça raisonne de partout dans son corps fébrile et lui donne des vertiges. Il doit le faire. Dans un geste très lent, il tend son avant-bras gauche au-dessus du lavabo, le fixant avec un intérêt troublant. La bouche entrouverte, il respire de plus en plus fort, de plus en plus vite. Le bruit de la pluie lui semble si lointain à présent. Il est comme dans une bulle, que personne ne peut briser. Pas même lui. Puis, c’est sa main droite qui se détend et qui vient coincer la lame entre son pouce et son index. Il resta immobile plusieurs secondes, ses joues se creusant et se gonflant au rythme de sa respiration. Ses entrailles se nouent et se déchirent, il redoute, il appréhende, il espère. Et finalement, il pose la lame sur sa peau et la perce. Il ferme les yeux quelques secondes et relève la tête en arrière. La douleur est tranchante, comme cette lame sur sa peau. Il rouvre les yeux et se mord violemment la lèvre inférieure pour ne pas hurler. Il descend la lame, traçant une ligne droite et nette. Des sillons de sang s’écoulent déjà et perlent sur la pierre blanche. Il se contracte sous la douleur et des larmes glissent sans bruit le long de ses joues meurtries. Il a envie de hurler, de tout arrêter, de se réfugier sous sa couette et de pleurer. Mais impossible, il est cloué sur place avec l’envie incontrôlable de continuer. Il retire la lame, reprend son souffle et s’étouffe un peu. Le goût salé des larmes lui fait perdre pied, tout est si confus. Finalement, il dépose une seconde fois la lame sur sa peau déjà abimée. Et il recommence, encore. Trois traits très précis noyés sous le sang ont pris leur place sur le bras de Lancelot. Il lâche la lame qui tombe dans un léger cliquetis métallique dans le lavabo. La dernière fois qu’il a fait ça, il avait 14 ans. Deux ans après, voilà qu'il recommence. Il tient son bras blessé et éclate en sanglots. Il ne sent plus rien, ni la douleur, ni le désespoir, ni la colère. Juste le néant. Il est seul, il va mourir. Il veut mourir. Il tâche le sol de la pièce et sa vue se trouble à cause des larmes. Il se hait, il se déteste. Il ne veut pas se suicider, il veut se tuer. C’est un meurtre. Quand soudain, dans un flash douloureux il se souvient qu’il n’est pas seul. Hannibal. Ses lèvres tremblent de colère il s’accroche au lavabo pour ne pas tomber, sa tête tourne. Il s’empare de la lame et quitte la salle-de-bain, le souffle rauque. Sans bruit, il pénètre dans la chambre de son frère. Celui-ci dort, paisible. Il ne sait pas qu’il va mourir, tué par une partie de lui-même. Lancelot est blême, à bout de force, son corps est agité de violents spasmes, mais il n’a d’yeux que pour son frère. Il est beau quand il dort comme ça, inconscient, innocent. Lancelot grimpe sur son lit et s’installe à califourchon sur Hannibal. Il lui caresse le visage de sa main blessée, le sang coule sur son visage. Lancelot a le regard fou, le monde n’existe plus. Il fixe la gorge de son frère alors que celui-ci commence à s’agiter un peu. Lancelot le caresse encore et lui murmure : « Chhhut… Tu ne vas rien sentir. Tu verras… ce sera grandiose. » Il se penche sur son visage et dépose ses lèvres sur les siennes durant un quart de seconde et se redresse. Il pose la lame sur la gorge de son frère, la jugulaire, c’est fatal à tous les coups. Son front se plisse, ses sourcils se froncent et sa bouche se déforme. S’il doit mourir, Hannibal mourra aussi. Fasciné par l’acte qu’il se prépare à commettre, il ne voit pas que son frère s’est réveillé. Il voit juste cette lame qui scintille dans la pénombre. Cette lame qui marque la fin. Mais Lancelot ne pourra aller plus loin. Hannibal s’agite, cris même il lui semble. Lancelot décolle son regard juste à temps pour voir le poing de son jumeau venir s’écraser sur son nez. Cassé. Lancelot lâche la lame et perd l’équilibre, s’écroulant au sol. Le retour à la réalité est brutal, douloureux. Il sent soudainement ce qu’il vient de s’infliger au bras. Il se met à hurler, hurler comme un fou. Il se passe les mains dans les cheveux et tire, tire de toutes ses forces ! Il se redresse, tremblant, fou, incontrôlable. Il se jette sur son frère et cherche à l’étrangler. « VIENS ! Viens avec moi, laisse toi faire ! VIENS ! VIEENS AHH ! » Il hurle encore et encore, de toutes ses forces, comme un animal sauvage. Hannibal se défend, le frappe, le repousse. Alertés par les cris, leurs parents débarquent et allume la lumière, découvrant ce spectacle horrifiant. Ils se jettent sur Lancelot pour le détacher de son frère. Au bout de nombreuses minutes d’un vacarme effrayant, Lancelot se laisse tomber par terre, à bout de souffle, trop faible pour se porter. Ses dents claquent, il est gelé. Il se replie sur lui-même et murmure « J’ai froid Hannibal… j’ai froid. » avant de tourner de l’œil.



Please, save me brother ! Voilà 5 mois que Lancelot était enfermé dans cet hôpital psychiatrique. Après s’être ouvert les veines et avoir tenté de tuer son frère, ses parents avaient décidé de l’éloigner. Omettant volontairement de parler de son acte meurtrier, ils n’énoncèrent que ses tendances suicidaires et le trouble qu’il apportait dans la famille. Notamment sur ses déviances sexuelles et le fait qu’il commette quelques actes incestueux sur son frère et surtout, sa petite sœur. Mais voilà, Lancelot ne fera aucun effort dans la clinique. Refusant de parler au corps médical, il s’isola, répétant toujours les mêmes choses, tournant en rond toute la journée et cédant à plusieurs crises par jour. Il ne voulait qu’une chose : rentrer. Depuis 5 mois il n’avait pas vu sa famille et surtout, surtout, son frère. Il avait comme la sensation d’étouffer, comme si on l’avait privé d’air en le séparant de son jumeau. Leur relation avait toujours été extrêmement conflictuelle certes, mais aussi fou que cela puisse paraître, c’était par amour pour lui que Lancelot avait voulu le tuer. C’était à la vie, à la mort. Et là, dans cette chambre blanche, il devenait encore plus dingue. Il refusait de prendre ses médicaments, les recrachait, les vomissait. Il n’était pas malade bon sang ! Il n’était pas malade… Et tous les jours, après avoir déambulé dans les couloirs surveillés, il regagnait une pièce commune, prenait une feuille, un stylo et écrivait à son frère. Il lui écrivait tous les jours, sans arrêt. Il lui racontait l’enfer qu’il vivait ici, qu’on le maltraitait, qu’on abusait de lui et tas de mensonges encore. Mais au fond, c’était tout comme. Et à chaque fois, il ponctuait ses lettres d’une de ces phrases : sauve-moi, libère-moi, ne m’abandonne pas, j’ai besoin de toi. Et finalement, trois mois plus tard, Lancelot ressortait. Hannibal avait fini par convaincre ses parents de le retirer de là, qu’ils étaient en train de le perdre, qu’ils le rendaient malheureux. C’est Hannibal qui alla le chercher à la clinique. Lancelot se jeta sur lui et le serra à l’en étouffer. Caressant son visage, il le regarda durant de longues minutes, silencieux. Il était son héros. Le trajet du retour ce fit dans le silence le plus total, Lancelot ne pipant pas mot. Les mains collées à la vitre, il regardait dehors comme si c’était la première fois. Il était libre, enfin ! Mais les choses se gâtèrent rapidement. A peine arriva-t-il chez lui, qu’il décrocha une gifle monumentale à sa mère. « Ça, c’est pour avoir essayé de t’être débarrassé de moi. » Lâcha-t-il d’une voix froide et agressive. Hannibal l’attira avec lui, montant à l’étage histoire de le calmer. Huit mois étaient passés, mais la vérité, c’était que rien n’avait changé. Et surtout pas Lancelot.


I want to fuck with god ! Lancelot ouvre doucement les yeux, la tête douloureuse, la bouche pâteuse. Ses traits se tirent alors qu’il a l’impression qu’un bonhomme s’amuse avec un marteau piqueur dans son crâne. Il cligne à plusieurs reprises des yeux, une lumière inconnue l’aveuglant. L’épaisseur du drap et le confort du matelas lui font rapidement comprendre qu’il n’est pas chez lui. Mais où alors ? Il ne se souvient de rien. Il finit par se redresser, passant une main dans ses cheveux. Il grimace et gémit, l’esprit vide. Il ne se souvient de rien, c’est le noir, le trou béant. Il observe la chambre dans laquelle il se trouve et finit par se rendre compte que ce n’est pas vraiment une chambre à proprement parlé. Hôpital. Il est dans un hôpital. Une angoisse indescriptible lui serre le cœur et lui donne la nausée. Pourquoi est-il là ? POURQUOI ? Des souvenirs violents lui reviennent en mémoire provoquant une perlée de larmes, s’acharnant sur ses joues claires. Il pousse les draps, oublie sa douleur, sa peur, tout. Il descend du lit, partir, il doit partir ! Il revoit cette clinique, l’odeur qui y régnait, les cris qui provenaient de nulle part au beau milieu de la nuit, le goût infecte de la nourriture, les médicaments, les séances avec le psychologue et cette horrible impression d’étouffer. Il sue, il a chaud. Sortant de sa chambre, en transe, il commence à retirer sa longue robe d’hôpital et se met à courir dans les couloirs, le regard paniqué. Ils l’ont renvoyé dans une clinique, c’est ça ? Ils sont venus le chercher en pleine nuit, ils l’ont piégé ! Ils se heurtent aux infirmières, aux malades, à n’importe qui, n’importe quoi. A présent en caleçon dans les couloirs, il ne s’arrête pas de courir, le cœur battant à un rythme effréné, les lèvres tremblantes. Sortir, sortir, sortir ! Voilà tout ce qu’il a en tête. Comme une proie traquée par le plus redoutable des prédateurs. Plusieurs personnes l’interpellent, tentent de l’arrêter. On lui cri qu’il doit rester couché, que sa blessure n’est pas totalement guérie, que c’est dangereux. Quelle blessure ? De quoi parlent-ils ? Un piège, tout ceci n’est qu’un piège pour le retenir ici. NON ! Il ne se laissera pas faire. Il n’a plus 16 ans, il n’est plus faible. Il repousse violemment tous ceux qui s’aventurent à l’approcher de trop près. Il pousse des râlements rauques, les larmes coulent encore, ses traits sont déformés par la colère et la peur. Enfin, enfin la sortie apparait ! Il court vers cette porte, pied-nus, inconscient de l’endroit où il se trouve. Il veut juste fuir de là. Il pousse les deux battants de porte et respire à nouveau. Un vent hivernal le tétanise, mais ça n’a pas d’importance. Il est dehors. DEHORS ! Autour de lui, des ambulanciers et des pompiers s’affairent, allant et venant avec des brancards. Il se retourne et détaille les lieux. Les urgences. Il était aux urgences ? Pourquoi ? Qu’importe. Les gens le regardent, choqué par sa faible tenue. Mais il s’en fiche. A nouveau il s’élance et court, ne voulant qu’une chose : s’enfermer chez lui. Ses pieds se blessent sur le béton de la ville, mais il continue, obstiné par son but. Sa course dure une vingtaine de minutes, peut-être plus. Il est frigorifié, ses pieds meurtris et écorchés saignent, les gens se retournent sur son passage, choqués. Mais il ne les voit pas. Il se précipite dans sa cage d’escalier et monte à toute vitesse. Sa gorge le brûle, ses poumons aussi et le souffle lui manque. Mais il ne s’arrête toujours pas. Il pénètre chez lui, la porte ne fermant plus à clé depuis longtemps déjà. Ne prenant pas le temps de la refermer derrière lui, il se jette dans sa baignoire sale et fait couler l’eau chaude, brûlante même. Le corps blanc, il tremble de la tête aux pieds. Des gouttes de sueurs perlent de partout sur son corps, son regard clair semble déconnecté. Il est effrayé. L’eau lui provoque des sensations de picotements violents, mais il s’en fou. Il est chez lui. Il reste presque 30 minutes sous l’eau brûlante. Il se calme, il va mieux. Il coupe l’eau et sort de la baignoire, réalisant qu’il n’avait pas retiré son caleçon. Celui-ci lui colle à la peau. Dans un gémissement plaintif il le retire rapidement et le jette à travers l’unique pièce. Il se sèche et passe devant son miroir. Là, une longue marque partant de son front et redescendant le long de ses tempes attire son attention. Il passe sa main dessus et sursaute. La douleur est encore vive. Qu’est-ce qu’à fabriqué encore ? Une bagarre qui a mal tourné ? Une agression ? Dans les quartiers craignos de Londres, tout est possible. Il plisse le front et se détourne. Il marche jusqu’à son lit et se laisse tomber dessus. Le mal est loin, la peur est passé. Seul le trouble des souvenirs malmène encore son palpitant et son esprit. Il soupire et ferme les yeux, oubliant l’odeur immonde de ses draps sales. Certaines choses ne s’effacent jamais, Lancelot l’a malheureusement trop bien comprit. Et c’est injuste… Il n’est pas malade. Il ne l’a jamais été.
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