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 One more bruise you gave to me | BEAU

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MessageSujet: One more bruise you gave to me | BEAU   One more bruise you gave to me | BEAU EmptyDim 17 Juil - 16:13

One more bruise you gave to me | BEAU Tumblr_lkmlltajaj1qfuje9o1_500

one more bruise
« wake me when this punishment is done. »

L’ennui est un sentiment que certaines personnes ont bien du mal à gérer. Passer son temps à ne rien faire et à attendre désespérément que quelque chose se passe était tout bonnement insupportable pour une personne comme Beau Lennon. Sa tête était sans cesse envahie d’idées rocambolesque en tout genre et ses connaissances et amis en avait parfois marre de devoir le supporter. C’était sans doute pour cette raison qu’il se retrouvait seul cet après-midi là. Enfermé dans son appartement bien trop étroit pour ses trop grandes idées. Il avait bien sûr essayé de se distraire seul avec ses devoirs ou ses travaux en préparation, mais le travail n’avait jamais été sa tasse de thé. Trop fainéant pour mettre du cœur à l’ouvrage, Beau s’était finalement retrouvé le nez en l’air et des étoiles de malice plein les yeux. Quelle occupation pourrait-il se trouver afin de ne pas déranger son entourage ? Une chose était sûre, il ne voulait pas se retrouver seul. Parce que même s’il semblait en constante évolution dans propre monde, il aimait avoir un raccord à la réalité avec lui. Cela lui permettait de ne pas perdre le fil trop rapidement… Il s’était alors imaginé divers scénario comme se rendre dans un bar, ou ce genre de choses mais il avait rapidement changé d’avis. C’était loin d’être le genre d’amusement qui aurait pu contrer son ennui. Du moins, pas suffisamment longtemps à son goût. Et puis, alors qu’il abandonnait tout espoir, ses yeux glissèrent sur l’annuaire posé sur la table du salon. Depuis qu’il habitait ici, cet annuaire n’avait jamais changé de place et pourtant, il ne l’avait encore jamais consulté. Se dirigeant alors vers l’énorme bouquin, il le prit entre ses mains et le feuilleta l’air ailleurs. Son regard ne s’attardait que rarement sur une chose ou l’autre. Mais lorsqu’il arriva à la page des garagistes, un drôle de sourire amusé avait figé ses traits. Il s’était alors emparé de son téléphone et sans réfléchir plus de deux minutes, il avait composé le premier numéro venu. Une voix retentit alors dans l’appareil et le sourire du jeune homme prit deux fois plus d’ampleur. Lorsqu’on lui demande ce que l’on pouvait faire pour l’aider, Beau avait répondu du tac au tac, sans prendre la peine de réfléchir. « Il y a une pièce non identifiable dans ma voiture. J’aimerais bien savoir ce que c’est… » Si son interlocuteur avait semblé un peu surpris par sa requête, il ne lui refusa et lui demanda son adresse afin de lui envoyer quelqu’un. Ravi, Beau avait donné ses coordonnées et était descendu jusqu’au parking pour attendre son preux chevalier. Certes, il avait oublié un détail un signifiant… Il n’avait pas de voiture. Mais cela lui importait peu, il était persuadé qu’il pourrait toujours trouver de quoi s’occuper avec celui qu’on lui avait envoyé. Il n’imagina pas une seconde que ce genre de plaisanterie pouvait agacer. Heureusement pour lui, lorsque le charmant jeune homme arriva et qu’il lui expliqua le non sens de sa requête, il n’eut pas droit à de véritables réprimandes. Au contraire, le jeune homme avait même trainé un moment avec lui. En silence, certes. Mais Beau avait toujours eu assez de discussion pour deux et cela ne lui avait posé aucun problème. Il dut cependant admettre qu’il était déçu de voir son compagnon de dialogue (ou monologue, comme vous voulez) le quitter pour retrouver son emploi. Pendant de longues minutes, il s’était résigné. Tant pis, il s’ennuierait. C’était ainsi, pas autrement… Mais Beau étant Beau, il était incapable de rester sans rien faire et à nouveau, il composa le numéro. Trouvant une excuse un peu plus probable cette fois : sa voiture manquait d’huile, selon lui. Pour la seconde fois, on lui promit de lui envoyer quelqu’un et Beau trépigna d’impatience à l’idée de revoir son compagnon de détente. Le fait qu’il parle peu et qu’il s’emble si embrumé lui plaisait. Le futur astronome aimait bien s’occuper des âmes en peine, ça lui permettait d’oublier la sienne. Mais là, ce fut la stupéfaction ! Qui était donc ce boutonneux sortit dont ne sait où ? « Euh… il est où celui qui boude tout le temps, le grognon là ? Non parce que je crois qu’il est plus qualifié pour répondre à ma requête. Faut pas le prendre pour vous, hein… » La personne face à lui avait alors froncés les sourcils et était partit en marmonnant entre ses deux que ce type était un peu étrange. Un peu étrange certes, mais humain malgré tout ! Au bout d’une demi-heure, Beau entama sa troisième démarche. Il croisait les doigts intérieurement pour qu’on lui revoie son cas social et ô joie, les miracles existent !

Ce fut avec les yeux brillants d’excitation que Beau accueillit l’arrivé de son héros du jour. L’ennui ne lui avait jamais fait de bien et savoir que ce jeune homme allait enfin comble ce vide intersidéral qui avait pris trop de place à son goût, le mettait en joie ! Beau lui offrit donc un grand sourire en déclarant : « Ah ben quand même ! J’espère bien que ce serait encore vous. J’avais l’impression que votre travail vous ennuyait… avouez, je suis aussi votre héros ! » Beau et sa simplicité d’esprit concernant les relations humaines n’imagina pas une seconde que ses appels à répétition avait pu agacer ce charmant jeune homme. Et vous les airs boudeurs qui lui restait collé au faciès, il été évident que ce n’était pas le genre de jeune homme que l’on doit chercher. Mais ça, Beau, c’était le genre de truc qu’il n’avait jamais remarqué. Il pensait justement que les personnes dans un état de brume quotidienne aimaient qu’on les sortes de leur songerie. Il pensait d’ailleurs que c’était pour cette raison que les gens l’appréciait, parce qu’avec lui, c’était simple. Pas de prise de tête ! Amusé, il donna un petit coup de coude au jeune homme et demanda l’air absent : « Vous savez pourquoi certaines personnes contactent des garagistes alors qu’ils sont piétons ? » La question lui demanda soudain beaucoup de réflexion. Pourquoi avait-il fait ça ? Question pour un champion.
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MessageSujet: Re: One more bruise you gave to me | BEAU   One more bruise you gave to me | BEAU EmptyDim 17 Juil - 17:40



One more bruise you gave to me | BEAU Chazea10


BEAU & CHAZ
Les meilleures blagues ne durent qu'un temps.





Jean troué, marcel blanc taché, et mains pleins de cambouis, voilà à quoi ressemblait Chaz en cette après-midi ensoleillée. Il lui restait encore 4h à tenir avant que sa journée ne se termine. Quatre longues heures qui lui semblaient être une éternité. Il détestait ce job. Il le haïssait tout autant que tous les gens qui l'entouraient. Son patron, qui en sachant qu'il sortait de prison faisait ce qu'il voulait de lui. Sinon, il prévenait de sa mauvaise conduite et hop-là, il retournerait faire les 6 mois de prison qui lui restait. Et ça, c'était impensable pour Chaz. Plus jamais il ne remettrait les pieds là-bas, jamais. Plutôt crever. Il se retrouvait donc à faire le larbin de service, à faire des heures supplémentaires gratuitement et toutes les conneries du genre. L'enfer. Ses collègues, des idiots finit, des enfoirés de première. Toujours à lui poser des questions sur la prison, à l'emmerder et à profiter du fait qu'il ne puisse pas se défendre pour l'enfoncer et lui dire quoi faire. Seul un, le plus ancien, se montrait sympa avec lui, le traitant comme tout autre employé normal. On aurait pu croire que ça faisait plaisir à Chaz et que de ce fait, il se montrait sympa avec lui en retour. Faux. Il n'en avait rien à foutre. Qu'il le traite bien ou mal, ça ne changeait rien à ses yeux, il n'avait ni plus ni moins d'importance que les autres. Bref. Son patron finit par venir le trouver, le tirant de sous une voiture ou il faisait semblant de bosser, préférant taper un petit somme. Chaz se redressa brusquement, manquant de se fracasser le crâne contre la voiture. Il lui tendit un bout de papier et lâcha : « Hey le taulard ! Au lieu de glander, va bosser un peu. » Le taulard, c'était son adorable petit surnom au sein de ce putain de garage. Chaz le foudroya du regard et s'empara du papier, scrutant l'adresse. Tiens, c'était justement là ou il habitait. Ne s'en accommodant pas, il se leva et commença à s'éloigner, jusqu'à ce qu'on lui crie : « Et met ton bleu de travail merde ! T'es pas en vacance ici. » Connard. Chaz détestait sa combinaison de travail. Ça tenait chaud, ça grattait et ce n'était franchement pas confortable. La vérité ? D'accord, ça lui rappelait trop ce qu'il avait porté pendant deux ans derrière les barreaux. Alors depuis, les combinaisons et lui... Ce n'était pas franchement une grande histoire d'amour. Enfilant son habit de travail, il noua cependant les manches autour de sa taille, refusant de la porter en entier. Question de principe. Et il disparu dans la camionnette de l'entreprise, direction l'adresse indiquée. Comme s'il avait envie d'entendre geindre un client...

Et quel client ! Chaz fut légèrement décontenancé quand le jeune qui avait appelé lui annonça qu'il n'avait pas de voiture. C'était quoi la blague là ? Bah justement, c'était une blague. Le jeune homme voulait s'amuser un peu et lui expliqua le pot aux roses. Pendant quelques secondes, Chaz faillit s'énerver contre lui et lui faire regretter de l'avoir appelé, mais finalement... ça l'arrangeait plutôt pas mal. Il allait pouvoir s'octroyer une pause digne de ce nom, sans entendre ses collègues lui demander d'aller leur chercher un café. S'installant sur le trottoir, Chaz s'était sortit une clope, se désintéressant aussitôt du fameux Beau. Mais ce ne fut pas une mince affaire... Ce mec était un véritable perroquet ! Impossible de le faire taire. Et pourtant, Chaz ne décrochait pas un mot ! Mais non, l'autre continuait de lui faire la conversation. C'était pour ça qu'il l'avait appelé ? Pour pouvoir parler à quelqu'un ? S'il était désespéré à ce point, y avait des psychologues ou des vieux dans le parc. Bref, Chaz finit par écourter cet instant qu'il avait pensé plaisant, ne supportant plus les bavardages incessants de ce piailleur. Ne prenant même pas la peine de le saluer, il le coupa dans sa phrase, s'éloignant de lui pour remonter dans sa camionnette et filer après lui avoir lancé un dernier regard désapprobateur et excédé, du genre : tu me tapes sur le système, mec ! Retournant au garage, il se débarrassa de sa combi et reprit son boulot. Plus tard, ce fut au tour de son collègue d'y aller et quand il revint il ne se garda pas de faire partager ça à tout le monde, expliquant que ce n'était qu'un emmerdeur qui leur faisait perdre leur temps, qu'il en avait marre des gens comme ça, qu'il n'avait pas que ça à foutre et encore un tas de choses totalement inintéressantes. Ça y est, sa journée était terminé ! Enfin ! Abandonnant sans pitié le moteur de la voiture qu'il était en train de remettre en état, il se dirigea vers le lavabo pour se laver les mains. C'est là que la secrétaire arriva : « Les gars... Encore un dépannage, toujours le même. » Mécontentement général et soupire en cœur. Chaz s'en fou, il rentre chez lui de toute façon. Enfin ça, c'était ce qu'il croyait. « Désolé, mais faut que l'un d'entre vous y aille, sinon le patron va gueuler. » Et c'est là que son merveilleux collègue eu l'excellente idée de déclarer : « C'est Chaz qui va y aller ! Il lui a tapé dans l’œil, il le réclamait tout à l'heure. » Grands éclats de rire dans la pièce. Chaz se retourne alors que son sang ne fait qu'un tour sous sa peau claire. De un, il a terminé sa journée ! Et de deux... Il n'a tapé dans l’œil d'AUCUN GARÇON ! Il les fusille du regard un à un et après avoir reprit son souffle, il déclare sèchement : « J'ai finis ma journée. » Tous s'arrêtent dans ce qu'ils font et le fixent, sournois. Le message est clair : il y va, ou ils le balancent au patron. Enfoirés. Chaz serre les poings, ne sachant même plus ce qui le retient de les terminer une bonne fois pour toute. Il se mord violemment la lèvre inférieure et arrache le torchon du mur pour s'essuyer rageusement les mains avant de le jeter par terre et de disparaitre. Et le voilà de retour, mais dans une toute autre humeur...

Il se gare n'importe comment, gênant presque la circulation. Il descend et claque violemment la portière de la camionnette, il ne porte pas son bleu de travail cette fois-ci et très franchement, il s'en fou. Il s'approche de l'emmerdeur qui vient de rallonger inutilement son interminable journée, furieux. Celui-ci néanmoins est parfaitement détendu et souriant. Il semble ravi de le revoir. POURQUOI ? Il ne lui a même pas parlé tout à l'heure ! Et dire que ce mec habite dans le même immeuble que lui... « Ah ben quand même ! J’espère bien que ce serait encore vous. J’avais l’impression que votre travail vous ennuyait… avouez, je suis aussi votre héros ! » HÉROS ? Héros de mes deux ouais ! Chaz a les traits tirés par la colère alors qu'il s'approche encore de lui, de manière ne présageant rien de bon. Beau rajoute : « Vous savez pourquoi certaines personnes contactent des garagistes alors qu’ils sont piétons ? » Petit con ! Arrivé à sa hauteur, Chaz l'empoigne par le col et le plaque violemment contre une voiture et lui bloque la nuque avec son bras, approchant son visage du sien pour bien le forcer à le regarder dans les yeux. Il ne plaisante vraiment pas lui là... Beau ne semblait pas l'avoir comprit encore. Sa voix rauque et agressive s'élève alors qu'il le secoue un peu : « OUAIS JE SAIS ! Parce que sont des emmerdeurs ! Et tu sais ce que je leur fait moi aux petits cons dans ton genre ? » Chaz retire son bras et des deux mains, il agrippe le t-shirt de Beau et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, les pieds de Beau ne touchent plus terre. Sifflant entre ses dents tel un serpent, Chaz ajoute : « Recommence plus jamais ça, sinon ta tête va aller faire un tour dans tes fesses. » Après quoi, il le relâche brusquement en le jetant en arrière, toujours contre la même voiture. Chaz lui lance un dernier regard mauvais et s'essuie les mains sur son débardeur avant de retourner vers sa camionnette. S'il rappel encore une seule fois... Il le tue.
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