GT | Rp Gaby & Sharkey

▴ **crédit** : 05/04/2011

Gaby & Sharkey

"Je voudrais perdre la mémoire Pour ne plus changer de trottoir Quand je croise mes souvenirs"
~Georges Moustaki~

);">

GT | Rp Gaby & Sharkey Ashtonashtonkutcher1047

);">

Mon dieu que ces cours sont chiants… Chaque jour, chaque heure, chaque seconde dans cette sale me fait regretter un peu plus d’avoir choisi ce domaine. Science de l’environnement… Qu’est-ce qui m’est passé par la tête. Je veux bien que ce soit une section d’avenir, mais franchement toutes ces conneries écolos, j’en ai rien à battre. En plus c’est pas l’argent qui me manque alors à quoi bon se crever le cul à faire un boulot qu’on déteste ? Encore une chance que l’université soit un magnifique terrain de chasse pour un dragueur comme moi, sinon j’aurai laissé tomber depuis un moment.

Mademoiselle Jazwinska déblatérait ses infos sur la cellule animale en montrant approximativement sur ses schémas, qu’on aurait pu confondre avec un Kandinsky, que la mitochondrie était un organite essentielle pour la production d’énergie… Sérieusement ça intéresse qui ce genre de chose ? Pour attirer quelques hommes dans son auditoire, mademoiselle Jazwinska avait une technique qui avait fait ses preuves. Décolleté plongeant et mini-jupe à ras la… Et je peux vous assurer que c’est ainsi qu’elle remplissait la moitié de la salle. Pour être tout à fait honnête, j’étais là pour le spectacle moi aussi. Faut dire qu’elle était pas la plus vilaine, l’institutrice avec ses un mètre trente de jambe, son 85 D et son regard aguicheur.
Mais malgré tous ses arguments, trop, c’était trop. Je me faisais chier et je crevais de soif moi ! Deux heures de cours par jour, ça fatigue mine de rien ! C’est ainsi que je fini par balancer mes deux crayons dans l’espèce de sac à dos que je trimballais avec moi. (Je sais pas pourquoi d’ailleurs car ces deux crayons étaient les deux seuls articles qu’il contenait. Pour faire genre j’imagine.) Une fois debout, je jette un dernier regard vers la sublime créature qui nous servait d’enseignante et je lui adresse un grand clin d’œil avant de prendre la porte. Un jour, je l’aurais.

Il est maintenant près de trois heure et la plupart des bars que j’ai l’habitude de fréquenter sont encore fermés. Je file en vitesse à l’appart, virer ce sac ridicule, et j’enfourche ma bécane pour une petite virée. Une bonne bière fraiche, c’est tout ce que je demandais.
Cheveux au vent, veste en cuir sur les épaules et Aviators me couvrant les yeux, je me prends pour Jack Nicholson dans Easy Rider. Je tente négligemment d’allumer une clope, prêtant un minimum d’attention à la route, mais c’est pas facile de créer une flamme avec un briquet quand on fait du 120km/h. Bref j’abandonne au bout de 3 minutes pour regarder autour de moi. Un bar bordel ! Je sais pas où je suis, bah quoi je vis ici depuis à peine 3mois et Atlanta n’est pas vraiment une bourgade de campagne. La gorge serré, je lâche mon bolide dans un coin et remarque finalement une pancarte qui m’indique « Peachtree Street », ça me dit rien, et en fait je m’en fou pas mal. Je viens de trouver ce que je cherchais. Une sorte de café trône là à 10mètres de moi. Sans plus réfléchir, je m’y engouffre, guidé par mon envie d’alcool.

« Une canette S’te plait »

Pfouuuah, c’est pas trop tôt. Et je me laisse tombé sur la chaise la plus proche, laissant mon regarde parcourir le café. Y’a pas grand monde à ces heures. J’oublie toutes tentatives de drague lorsque le serveur du nom de «Ken » (je l’ai lu sur son badge) vient m’apporter mon nectar.

« Merci mec, tu passeras le bonjour à Barbie. »

Il me fait un petit doigt d’honneur discretos pour pas se faire griller par son patron, puis retourne se cacher derrière son comptoir. Je m’en tape, j’ai ce que je voulais. Ahhh la délivrance, je porte ma choppe remplie à mes lèvres lorsque j’entends dans mon dos cette voix insupportable qui dit :« Samyyy ! Ça me fait plaisir de te revoir ! » Je me retourne un peu agacé, en plus c’est pas mon prénom. Et je découvre face à moi, une blonde plutôt mignonne quoi que un peu rondelette. Qu’est-ce qu’elle a à me sourire comme ça ? On a pas élevé les moutons ensemble à ce que je sache. Bref elle semble me connaitre alors que moi j’ai aucune idée de à qui j’ai affaire.

« On se conn… »

Avant que je n’ai eu le temps d’en placer une elle m’annonça que je ne l’avais pas appelé. Oh… je vois, me connaissant, j’avais devant moi une de mes conquêtes d’un soir. Seulement l’alcool avait dû effacer de ma mémoire tous souvenirs d’elle. Raaah j’aurai aimé me rappeler si c’était un bon coup ou non. Je suppose qu’il faudra que je vérifie. Au vue du niveau mental de mon interlocutrice, il ne devrait pas être trop difficile de la remettre dans mon lit. Nan mais qui croirait qu’un mec ne l’a pas rappelé parce qu’il n’a pas réussi à lire son numéro, et pire, qui ne connait pas son propre numéro de téléphone ? Bref, j’avais affaire à la fille de Loanna. Je l’observai jouir devant son croquemonsieur en me demandant si j’avais vraiment envie de retenter quelque chose avec cet énergumène.

« Euhhh… Moi c’est Sharkey si jamais. Ah ouaiii désolé, en fait j’ai lavé mon pantalon sans vider mes poches… Tu vois le genre, ton num était tout effacé. »

J’avais visiblement fait mon choix. Merci les pulsions hormonales ! Si seulement elle n'avait pas ce fichu décolleté...

« Toi c’est…Abby c’est ça ? »

Tentais-je au hasard.
Avec tout ça, je n’avais pas encore bu une goutte de ma bière. Cette fois je ne me fis pas prier, j’empoignai mon verre et laissai le liquide dorée couler le long de mon œsophage. Ahhhhhh que c’est bon. …Gros soupire de contentement…
La jeune femme continuait de sourire bêtement et je regrettais déjà d’avoir renouer le contact.

« C’était quand la dernière fois qu’on s’est vu exactement. J’ai une mauvaise mémoire. »

Demandais-je en espérant qu’elle éclaire un peu mon esprit embrouillé.