Sujet: FOON | Rp Winnie & Stewart Mar 25 Oct - 17:00
Stewart & Winnie
En disant deux fois pardon, tu ne pardonnes pas deux fois, mais tu rends le pardon plus solide.
Elle pouvait bien détourner le regard, murmurer pour elle-même je ne sais quelles âneries, la fin serait la même : elle perdrait à ce petit jeu. C’est peut-être pour lui prouver que j’ajoute cette magnifique remarque légèrement vicieuse sur…les langues. Je feuillette mes papiers et je devine d’hors et déjà qu’elle fulmine intérieurement et qu’elle n’en croit pas ses yeux que je puisse être aussi nonchalant. C’est sans doute cette même colère qui la pousse à me relancer un livre que je reçois sur le bras. « Franchement Winnie, bonjour la maturité ! » Je ne crois pas qu’elle ait entendu ne serait-ce que l’un de ces mots, puisqu’elle reprend la parole, toujours en colère. On ne lui a jamais dit que c’était mauvais pour le teint autant de frustration ? « TU M’ÉNERVES ! T'as gagné voilà, BRAVO STEWART ! T'es le plus vicieux de nous deux ! Tu veux une médaille peut-être ? » Je laisse échapper un long rire. Elle rigolait là ? Je la dévisage, non, elle ne rigolait pas. « Winnie, c’est ridicule tout ça… Soyons adultes tu veux bien ? » (j'ai comme l'impression de me répéter !) Non elle ne voulait pas puisqu’elle me tourne le dos et reprend ses vêtements avec hargne. Pauvre jean, il n’avait rien demandé celui-là ! Je l’observe se débattre avec son pantalon et je me demande si je dois lui dire qu’elle est en train de le mettre à l’envers. Sage homme que je suis, je m’abstiens, ça me mériterait un autre livre en travers la tronche et ma tronche, je l’aimais bien. De toute manière, elle ne m’écouterait point, je la voyais déjà venir avec son prochain monologue. Trois…Deux…Un…Et c’est reparti, ce qu’elle est belle lorsqu’elle est de mauvais poil… « Je veux pas jouer à ça, c'est ridicule ! Je vais simplement demander à changer de groupe pour les cours de français, prétextant je ne sais pas encore quelle excuse mais crois moi oui, je vais trouver ! Et je t'interdis formellement de m'adresser la parole à partir de MAINTENANT ! Et si quelqu'un demande, on ne se connait pas, on ne c'est jamais vu de toute notre vie et surtout, on est jamais sortit ensemble, on a jamais été fiancé, et je t'ai jamais aimé, jamais, jamais, JAMAIS ! »
Je passe une main nerveuse derrière ma nuque, ça se gâtait, ce n’était pas supposé se passer comme ça. Ça devenait un peu trop colérique pour moi. J’étais pacifique et calme…ou pas. Elle aurait eu un couteau sur elle que je crois que j’y passais… Avec ma diplomatie légendaire, je tente de calmer le mouvement. « Winnie…S’il te plaît…Ça ne sert à rien de faire comme si tout ne s’était jamais produit. Tu sais très bien que ça va empirer la situation…» C’était bien comme phrase, vous ne trouvez pas ? Bah…Winnie ne trouve pas du tout, puisqu’elle se jette sur moi, sa jolie main dans mon cou (peu agréable, très peu agréable) et m’oblige ainsi à reculer jusqu’au mur. Bon, j’aurais pu arrêter son manège avec ma force, mais je la laisse faire, je n’avais pas vérifié si elle possédait une quelconque arme blanche, il faut le dire…Son visage s’approche très près de moi et là voilà qui recommence, toujours en furie. « Et je suis peut-être pas aussi tordue que toi, mais si tu en parles à qui que ce soit, je trouverais bien un moyen de te le faire payer. » Pas aussi tordue que moi ? Je ne suis pas tordu. Si la jolie blonde continuait, c’est moi qui allais la mettre dehors ! J’avais tout de même une limite de saturation niveau insulte ! « Bon dieu ! Winnie ! On fait tous des erreurs. » GRRR. Déjà que je me trouvais plutôt romantique de revenir pour elle, elle pourrait faire preuve d’un peu de…de…de…J’en sais rien moi ! C’était la foutue première fois de ma vie que je courais après une femme, je ne savais pas comment on se faisait pardonner, je ne demandais jamais le pardon. Je prends, je pars, j’avais toujours fait ça… GRRRR, elle me rendait fou cette nana ! Puis, soyons honnêtes, elle n’avait tout bonnement aucune chance de me faire payer quoi que ce soit. Ce n’était pas son genre du tout. Abdique et passons à autre chose ! NON VOYONS ! Les femmes c’est si…GRRRR ! J’en étais là dans ma réflexion masculine qui ne comprend rien aux femmes, lorsque l’objet de mon tourment m’embrasse d’un seul coup tout en plantant ses damnés ongles dans mon cou. ÇA FAIT MAL CE TRUC. Je profite un bref instant des lèvres de la belle blonde, jusqu’à ce qu’elle se sépare de moi, plus furieuse contre elle-même que contre moi, cette fois. « J'te hais..! » Bah oui ! Évidemment qu’elle me hait, c’est la logique des femmes. Je t’embrasse fougueusement et je te déteste à te planter une hanche dans la troisième vertèbre. « À d’autres tu veux… » Je l’avais murmuré, à la fois doucement et moqueusement. La jeune tourmentée s’éloigne de moi, elle reprend son chandail et se laisse finalement tomber sur le sol avant d’émettre plusieurs gémissement et paroles peu convenable pour une si jolie bouche. Je cogne ma tête contre le tableau plusieurs fois. Je détestais la voir comme ça, même si je l’aurais bien secoué trois ou quatre fois histoire de me défouler…ou pas. Je n’étais pas violent tout de même.
Je me mords la lèvre inférieure et je me dirige vers l’endroit ou ma chemise et mon t-shirt étaient. J’enfile le tout silencieusement et je m’assois à mon tour sur le sol, à quelques mètres de Winnie. J’imaginais la scène d’un observateur extérieur, c’était digne des feux de l’amour (non pas que je regarde…) Je me racle doucement la gorge tentant de trouver les mots justes, les mots convenables dans une telle situation, mais rien ne vient. Quels étaient les mots convenables lorsque vous trompez femme, fiancée et que vous couchez avec des tas de jeunes femmes à travers le pays ? Il n’y en avait pas. « Écoute. Je suis là pour rester. J’ai fuis toute ma vie, parce que je n’aimais pas ma vie. Je suis ici, je reste ici. C’est toi que j’ai choisie, un point c’est tout. Tu peux bien m’envoyer des livres à la figure, je finirai par te prouver que j’ai changé. En attendant, tu peux bien me faire souffrir, mais on sait tous les deux que c’est toi que tu risques de faire le plus souffrir. »
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Sujet: Re: FOON | Rp Winnie & Stewart Dim 30 Oct - 0:09
« Franchement Winnie, bonjour la maturité ! » Et c'était lui qui parlait de maturité ? Non mais... franchement ! Il se fichait d'elle, il la provoquait gratuitement, il cherchait la merde, VOILA ! Et il allait franchement la trouver s'il continuait parce que là, elle était à bout la pauvre. L'envie de le cogner de toutes ses forces se faisait presque insoutenable. Et nous n'évoquerons que cette envie, le reste elle préférait l'enfouir dans un coin de sa tête et oublier. Dénis, quand tu nous tiens. « Winnie, c’est ridicule tout ça… Soyons adultes tu veux bien ? » Nul doute que si nous avions été dans un film fantastique, elle se serait certainement transformé en sorcière effrayante, les yeux rouges, les cheveux dans le vent et les veines qui ressortent, avec la voix très... effrayante, raisonnant dans la pièce, les murs tremblant autour d'elle. Enfin bref, vous voyez le scénario ? Mais puisque ce n'était pas le cas, la jeune femme se contenta de s'arracher les cheveux -ceci est une image évidemment, elle n'était pas encore maso à ce point- et de maugréer des choses que dieu n'aurait très certainement pas toléré. Après quoi, elle s'élança à nouveau dans un monologue sans fin, totalement blasée et à bout de nerfs, sous l’œil désespéré de Stewart qui devait très certainement en avoir marre de l'entendre parler encore et toujours, et encore... et toujours ! Mais Winnie avait toujours été comme ça. Lorsqu'elle était à fleur de peur, elle ne se contrôlait plus et elle se mettait à parler sans pouvoir s'arrêter. Elle ne contrôlait pas ça et ça ne l'amusait pas franchement, car elle avait parfois tendance à en dire plus qu'il n'en fallait... Ce qui, dans certaine situation, pouvait être particulièrement embarrassant.
« Winnie…S’il te plaît…Ça ne sert à rien de faire comme si tout ne s’était jamais produit. Tu sais très bien que ça va empirer la situation…» Empirer la situation ? Ah ça non, certainement pas ! Fronçant les sourcils, elle balança, agressive : « C'est ton retour qui fait empirer les choses ! » Bah oui quoi ? Ce n'était pas parce qu'elle était encore transit d'amour pour lui qu'elle devait lui pardonner en un claquement de doigt et lui tomber dans les bras comme si rien ne c'était passé -et on parlait cette fois-ci des mauvais côtés. Winnie était plutôt du genre rancunière quand elle s'y mettait et elle avait été tellement effondrée lorsqu'elle avait découvert le pot-au-rose qu'elle n'était pas prête de lui pardonner et d'effacer l'ardoise. Il allait devoir se mettre ça dans le crâne le bouclé ! Cédant à ses pulsions violentes -oui, contrairement à lui Winnie n'était pas trop du genre pacifiste !- elle lui sauta à la gorge et le plaqua contre le mur, le tenant fermement. Un peu surprit, il ne chercha pas à l'éloigner et la fixait avec sérieux et méfiance visiblement. Qu'il se rassure, avec sa force le pire qu'elle pourrait lui faire c'était... lui crever les yeux. Pas de quoi s'alarmer, n'est-ce pas ? Hmpff, bref ! « Bon dieu ! Winnie ! On fait tous des erreurs. » Euh... pardon ? Winnie éclata de rire, vous savez le genre de rire nerveux alors qu'on est en train d'halluciner complètement. Il se fichait d'elle ? Déjà, c'était tout ce qu'il avait trouvé pour justifier ce qu'il avait fait ? Et ENSUITE ! Il appelait ça une erreur lui ? UNE ERREUR ? Genre il n'avait pas fait exprès d'être marié, fiancé et de se taper toutes les connasses des USA ? Non mais.. IDIOT ! Ses ongles qui se plantèrent dans sa nuque lui firent largement ce qu'elle pensait de sa justification minable. Et lors d'un excès de colère -si, si !- elle s'empara de ses lèvres, lui volant un baiser fougueux, bien que toujours hors d'elle. Paradoxal, quand tu nous tiens. Elle finit par se détacher de lui, lui disant qu'elle le haïssait, puis s'éloigna, retournant vers ses fringues tandis qu'il murmurait : « À d’autres tu veux… » Gnégnégné ! Winnie préféra ne pas relever, sinon elle allait finit par le balancer par le fenêtre. Non mais franchement ! Il ne pouvait pas revenir comme une fleur et perturber toute sa vie une fois encore ! Il ne pouvait pas se trouver une autre idiote à malmener ? Ce n'était pas comme s'il était moche et que ça allait être difficile pour lui quoi... alors sérieux, pourquoi elle ? Elle n'était pas méchante et ne pensait pas mériter d'être torturée à nouveau bon sang ! Monde cruel.
Abandonnant la partie -KO par un pantalon, non mais je vous jure !- elle s'assit par terre et se prit la tête entre les mains en soupirant, dépitée. Quand ce n'était pas le jour, ce n'était pas le jour putain ! Stewart se mouva autour d'elle, mais elle ne prit même pas la peine de regarder ce qu'il faisait. Elle s'en fichait bien tiens.. Mais elle le sentit bientôt non loin d'elle, assit lui aussi. Un silence pesant régnait désormais et Winnie ne se lassait pas de souffler. Ce fut finalement Stewart qui brisa la glace. « Écoute. Je suis là pour rester. J’ai fuis toute ma vie, parce que je n’aimais pas ma vie. Je suis ici, je reste ici. C’est toi que j’ai choisie, un point c’est tout. Tu peux bien m’envoyer des livres à la figure, je finirai par te prouver que j’ai changé. En attendant, tu peux bien me faire souffrir, mais on sait tous les deux que c’est toi que tu risques de faire le plus souffrir. » Winnie releva lentement la tête et la tourna vers Stewart, un peu abasourdie. NON NON NON ! Il n'avait pas le droit de lui dire ça. Non parce que là, tout ce qu'elle voulait c'était se jeter sur lui et le demander en mariage. Crève, ORDURE. Elle cligna des yeux à plusieurs reprises, encore déboussolée par ces révélations. Le problème avec Stewart, c'était qu'il avait toujours été un excellent baratineur... alors comment savoir s'il était sincère ou s'il ne faisait que jouer, comme toujours ? Graaaaaahh ! Elle baissa les yeux, songeuse. La colère était doucement retombée et elle sembla dorénavant perdue dans une réflexion sinueuse. S'il se foutait de sa gueule, cette fois-ci elle le tuerait. Car ce qu'il venait de lui dire était juste... enfin merde quoi, il l'avait choisit ELLE, il était revenu pour ELLE. Et quiconque connaissait vraiment Winnie savait qu'elle était bien plus sentimentale qu'elle le laissait paraître. Alors pour elle, tout ceci, c'était un peu comme dans un rêve, un compte de fée. Mais voilà, Winnie était aussi bien trop fâchée et humiliée pour pardonner de sitôt. Elle lui avait dit qu'elle le haïssait, qu'elle ne voulait plus de lui et tout ça... et elle voulait lui prouver aussi. Même si c'était complètement stupide. Elle retira son jean, se leva et le remit à l'endroit avant de l'enfiler à nouveau. Puis ses chaussures, et elle s'attacha les cheveux en un chignon souple. Après quoi elle s'avança vers Stewart et s'accroupit devant lui. Elle emprisonna son menton entre ses doigts et posa son regard dans le sien. Elle murmura : « Bonne chance alors. » Gardant les yeux ouverts, elle vint déposer ses lèvres sur les siennes, dans un très bref baiser calme. Se détachant de lui, elle déclara alors d'une voix plus dure : « Je préfère qu'on soit deux à souffrir que moi toute seule. » Elle lui lança un sourire figé avant de se relever, s'éloignant de lui. Elle déclara sans se retourner : « Et arrête de regarder mes fesses Darell ! » Qu'il ne nie pas ! Elle le connaissait par cœur. Arrivant à la porte, elle marqua une pause et se retourna, le toisant doucement. « T'aurais pas dû revenir Stewart... c'est pas en faisant marche arrière qu'on change. » Elle fit une petite moue, le regard triste. Puis elle se détourna et referma doucement la porte derrière elle en soupirant. Bon, et maintenant c'était le moment où elle allait cherchait Adam, explosait de colère et lui cognait dessus pour se vider de sa rage. Cette année allait décidément être... riche en émotions. Et compliquée. Très, compliquée...