Sujet: fiche présentation gabriel Lun 19 Déc - 0:00
Gabriel Jaz O'Malley
NOM O'Malley PRÉNOMS Gabriel Jaz ÂGE 27 ans STATUT MARITAL Célibataire LIEU DE NAISSANCE Nashville DATE DE NAISSANCE 15 Mai 1984 ÉTUDES | JOB Professeur en journalisme. HABITATION Ville.
POINTS IMPORTANTS - Il est né et à grandit à Nashville dans une fratrie de 6 enfants. - Il a fait des études de journalisme à Dallas. - Il a travaillé pendant quelques mois dans le Maine. - Il a parcourut le pays pour trouver un emploi de journaliste, en vain. C'est comme ça qu'il s'est retrouvé professeur à l'université finalement. - Il a été muté ici il y a quelques mois seulement. - C'est un sportif qui adore les sports de plein-air principalement. - C'est un fan de pizzas et il fait la collection des figurines des plus grands monuments dans le monde. - C'est un fumeur de shit prononcé.
« Dieu a dit : “Je partage en deux, les riches auront de la nourriture, les pauvres de l’appétit.” »
Il m'arrive souvent, alors que je fume un joint allongé sur un lit, ou un canapé, seul, de repenser à ma vie. A ce que je suis devenu, à ce que j'ai traversé, aux choix que j'ai fait. Les bons comme les mauvais. Et dans ces moments-là, je me demande toujours ce que je pourrais dire si je mourrais dans l'instant suivant et me retrouvais devant dieu et son impitoyable jugement. Il parait qu'il voit tout, mieux que Gossip Girl encore ! Respect fréro. Ou papa devrais-je dire, ouais parait que c'est notre père à tous. Bonjour l'image paternelle : un père absent ! Et après on se demande pourquoi la race humaine est si imparfaite. Enfin bon, revenons-en à nos moutons. Quand je fume trop, j'imagine mon tête-à-tête avec dieu et je peux vous garantir que c'est assez amusant... Je vous raconte ? D'accord, allons-y alors !
D'abord, oubliez les clichés. Je ne sais pas si c'est à cause du joint ou pas, mais quand je m'imagine tout ça, je ne suis pas sur un petit nuage, autour de moi tout n'est pas pure et blanc, il n'y a pas d'ange et d'auréole, quant à dieu, il n'est pas si imposant que ça. Saint-Pierre (ou un autre, j'ai jamais pensé à lui demander son prénom, pauvre gaillard !) m'attend devant une porte, au milieu de nulle part. C'est le désert total, il y a juste lui et une porte. Je m'approche et ce con me demande : « Le mot de passe ? » Quel mot de passe ? Je ne savais pas qu'il fallait un mot de passe pour pouvoir avoir droit au paradis ou à l'enfer. Sinon quoi ? On est condamné à errer ici pour l'éternité ? Bon, le fait de ne voir personne autour de moi me rassure, si tous les cons qui sont morts sont passés c'est que le mot-de-passe doit être facile, on est d'accord ? Bref, je me retrouve donc à hausser les épaules et à tenter : « Euhh... paradis ? enfer ? dieu ? mort ? » L'imbécile secoue la tête de gauche à droite à chaque fois. Après de nombreuses et vaines propositions, je tente autre chose : « Bon et si on faisait un marché ? Vous me laissez passer et je demande à dieu de vous augmenter ! Alors ? » Le bonhomme fronce les sourcils et grimace avant d’expliquer : « Quel idiot ! Ces mortels, ils me désespéreront toujours. Y a pas de mot-de-passe imbécile, c’est juste que je m’emmerde ici et que j’essaye de faire passer le temps. Allé, file de là ! » La saloperie ! Mais je compatis. Ça ne doit pas être sympa tous les jours comme boulot. Fallait mieux travailler à l’école et il aurait eu un meilleur job, y a pas de miracle ! Enfin bon, monsieur grincheux m’ouvre la porte et me pousse à travers. D’un seul coup, le décor change et je me retrouve dans un bar. La première fois, ça surprend, je peux vous le garantir ! Un black s’approche de moi et me désigne une table avec un homme seul face à sa bière. J’y vais sans hésiter, de toute façon je suis déjà mort alors qu’est-ce que je risque ?
« Gabriel Jaz O'Malley ? » Le perspicace là, c'est dieu. Je m'installe en face de lui, décontracté et je réponds : « Ouais, mais appelles moi Gaby, c'est plus sympa. Toi c'est dieu je suppose ? T'as un ptit nom ? Didi, ça te plait ? » « Je vois que mourir t'as pas fait perdre ton sens de l'humour. » Humour ? Quel humour ? Moi j'essaye juste d'être sympa et conviviale, ça doit lui changer non ? J'imagine que la plupart des gens sont là à pleurnicher, à lui demander pourquoi il a fait ça, et blablabla. Je hausse les épaules et une serveuse vient me demander si je désire boire quelque chose. Je ne sais pas si j'avais envie de boire à ce moment-là en réalité ou si c'est juste le joint qui me fait divaguer, mais en tout cas je trouve cet endroit super charmant. Je commande donc une blonde et reporte mon attention sur Didi qui farfouille dans ses dossiers. « Bon, on va reprendre les grandes lignes de ta vie histoire de vérifier que tout est bien exact. » Alors celle-là, je l'avais pas vu venir ! Dieu qui note la vie des gens sur des rouleaux de papier, c'est juste énorme. J'échappe un petit rire et déclare : « Hey, faut se mettre à la page mon gars, y a les ordinateurs maintenant. » Hmmm... le regard qu'il me lance laisse deviner que lui, n'a pas beaucoup d'humour. Ma bière arrive, je bois une gorgée et l'interrogatoire commence... C'est parti pour raconter ma vie.
« Tu es né le 15 Mai 1984 à... A Nashville. C'est ça ? » Je hoche la tête et ajoute : « Ouais, même que j'ai commencé à sortir du ventre de ma mère dans la voiture. Mon père était dégouté, j'ai bousillé ses beaux sièges tout neuf ahah ! J'aimais bien Nashville, c'était sympa. Je me souviens qu'une fois on éta... » Je m'interromps alors qu'il me lance un regard noir. Ok, que les grandes lignes de ma vie, pas de détails, j'ai compris. Il reprend un peu agacé : « Parents mariés et jamais divorcés, fratrie de 6 enfants, famille modeste ? » Mes yeux se perdent vers le plafond alors que je soupire, songeur. Son raclement de gorge me fait revenir sur terre et je me lance : « Exactement ! Ma mère s'appelle Alice et mon père Joe, tous les deux américains. Y a ma grande soeur Chloé, et mon grand-frère Noé. Puis y a moi. Ensuite les jumelles, Jenny et Marie. Et pour terminer, Alexander. Mais tout le monde l'appelle Alex. On avait une grande maison, mais pas suffisamment pour que chacun ait sa chambre. Moi, je partageais la mienne avec Alex. Il était vachement chiant d'ailleurs. Mais on était plutôt heureux comme ça, j'ai pas à me plaindre. » Didi ne fait aucun commentaire, il se contente de marquer des trucs sur ses papiers. Puis il dit : « Je lis ici que tu frappais souvent Alex. Tu ressentais quoi par rapport à ça ? » Quoi ? Mais non, je ne le frappais pas ! On se battait, comme tous frères normaux. On voit qu'il n'en a jamais eu lui. « Mais non, on se chamaillait quoi, j'le frappais pas vraiment. Il me piquait mes jouets, moi ses copines, on se disputait et puis on se réconciliait. Ça marche comme ça ! J'suis un frère cool, c'est vrai. Et puis j'ai toujours protégé mes soeurs ! » Il hoche lentement la tête et gribouille encore des trucs sur son papier. Intrigué, je me penche en avant et demande : « Qu'est-ce que tu marques ? » Il se redresse et rabat la feuille de façon à ce que je ne puisse pas lire. Bon ok, ok, je ne lis pas !
Il continue comme ça un moment, à me poser pleins de questions sur ma vie. Parfois des détails vraiment intime, quand je me réveille je trouve ça glauque et j'me dis que le joint ne me réussit pas vraiment. D'ailleurs, en parlant de joint, voilà que le sujet tombe sur le tapis... « Ensuite alors... Ah, oui. A 15 ans, tu fumais ton premier joint. » Je ris un peu en me souvenant de ce premier joint. J'en ai chier au départ et j'ai bien toussé. Mais on s'habitue vite. On devient vite accroc d'ailleurs. « Ouais, lors d'une soirée chez un ami. C'est clair que c'est pas la meilleure idée que j'ai eu dans ma vie. J'ai jamais pu m'arrêter ensuite. Au départ c'était pas bien méchant... tu sais, la crise d'adolescence, se rebeller, vouloir faire comme les copains, emmerder les parents. Et puis bon, dès qu'on devient accroc après on contrôle plus. C'est sûrement marqué dans tes petits papiers, j'ai fait pire que fumer des joints, j'ai d'ailleurs eu une période assez sombre, c'était pas beau à voir crois-moi ! Heureusement, ça n'a duré qu'un temps. Mais le shit à ça oui, on s'est plus jamais quittés ensuite. D'ailleurs, pourquoi t'as créé un truc pareil ? Ça m'a souvent porté préjudice ta connerie. T'aurais pu t'abstenir quand même. Père indigne ! » Oups. Il me fusille du regard et je décide donc de la fermer. Pour le moment en tout cas. Je plonge à nouveau mes lèvres dans ma bière, que je trouve particulièrement savoureuse d'ailleurs. Un silence de plusieurs minutes s'en suit alors qu'il écrit, encore et encore. Pas rassurant tout ça... Il change ensuite de page, boit un coup, soupire, me regarde, soupire encore, boit à nouveau, soupire et se remet à lire ses papiers. Bah si je t'emmerde, faut le dire !
« Tu es partis à Dallas faire tes études universitaires, c'est ça ? » Ah mes années universitaires ! C'était quelque chose grand dieu ! Je suis souvent nostalgique de cette période d'ailleurs. On était si insouciants... On profitait juste, on s'éclatait ! C'était le bonheur total. « C'est ça oui. Depuis tout petit je voulais être journaliste. J'adore écrire et je suis curieux, j'aime découvrir des choses, analyser, retranscrire. C'est une passion quoi. Plus jeune, je voulais être reporter. Mais finalement en grandissant, je me suis rendu compte que j'étais plus doué pour écrire des articles derrière un ordinateur. Vu que j'adorais l'économie aussi, c'était tout tracé : je serais journaliste dans un magasine économique ! Seulement, les choses ne se passent jamais vraiment comme on voudrait... » Je baisse les yeux un instant, l'air peiné. Ah il était loin mon rêve d'être un grand journaliste connu à travers le monde ! Comme si ça ne suffisait pas de me remémorer tout ça, Didi enfonce le couteau dans la plaie et me questionne : « J'ai besoin de précisions. » Ah mais qu'il lise ses papiers un peu ! A quoi lui servent-ils sinon ? Pénible le grand manitou, très pénible. Contraint, je finis par abdiquer et détaille : « Quand j'ai fini mes études, je me suis mis à chercher du boulot. Après plusieurs mois, j'ai fini par décrocher un job dans... Le Maine. Tu vois le genre quoi ? Le Maine ! Bref, j'étais dégouté. Surtout que mon job était vraiment déprimant. J'écrivais pour un petit journal à la rubrique faits divers. "Un homme est sauvé de la noyade par son canard ! Venez tous samedi pour construire une statue à l'effigie de se valeureux animal !" Et j'exagère à peine, promis. Je suis resté que quelques temps et j'ai vite déchanté. Après je me suis mis à parcourir le pays, à la recherche d'un boulot. Notez un peu mon envie de réussir, j'ai tout plaqué pour travailler. Mais ça m'a pas réussi. J'enchaînais les petits boulots dans de petits journaux et je m'ennuyais à mourir. Jusqu'au jour ou j'ai postulé dans une université pour être professeur de journalisme et j'ai été pris. Alors ouais, c'est pas le rêve de ma vie.. mais j'aime bien. Et puis le contact avec tous ces jeunes, ça me plait ! » Il fixe ses feuilles un instant puis relève la tête vers moi et demande : « Et après, t'as été muté ici, c'est ça ? » Je secoue la tête de bas en haut pour confirmer, en souriant pour bien lui montrer que je suis content de cette mutation. Il pose la feuille à côté de lui, sur le petit tas formé par les précédentes. Puis il s'empare d'une nouvelle feuille et échappe un mince sourire, comme amusé. Quoi ? Hey ? Quooooiiii ?!
« Je vois que tu n'as trompé que deux de tes petites-amies. » Ah, on se lance sur ce sujet-là maintenant ? Okai très bien, allons-y alors. Je hoche la tête, pas peu fier de moi et je rétorque : « Oui, ça date de l'université. Des soirées trop arrosées, un peu trop de shit et on perd le contrôle. C'est pas trop mon truc sinon. Si j'ai envie d'aller voir ailleurs, c'est que je ne suis pas bien avec ma copine, donc je la quitte. J'suis plutôt quelqu'un d'honnête tu sais, pas mon genre de faire des coups pareils. » Il ne fait aucune remarque -pas même quelques félicitations !- et finit par reprendre : « Parle-moi d'Anna. » Je me renfrogne aussitôt et secoue la tête en signe de négation, je croise les bras sur mon torse et répond sèchement : « Pas envie. » Il éclate de rire et me répond simplement : « C'est pas comme si t'avais le choix mon petit... Et dépêche toi, t'es pas le seul à mourir je te rappelle. » Oh ça va hein ! Je vais lui en parler moi d'Anna il va voir ! « Anna c'est ma connasse d'ex avec qui je suis sortie pendant 3 ans et qui m'a fait cocu à tout bout de champs alors que quand on était ensemble, elle parlait bébé et mariage. C'est une pauvre conne qui n'a jamais été foutue d'assumer ses tromperies lorsque je l'ai grillée. C'est une sale garce que j'ai aimé et que désormais, je hais de tout mes forces. Et je l'ai giflée oui, mais c'est tout. Et puis c'était mérité de toute façon. Et maintenant on parle d'autre chose ou je vais devenir vulgaire. » Oui Anna, je la hais. Et on ne va pas épiloguer dessus, merci bien. Il grimace un peu, n'appréciant certainement pas mon discours. Rien à foutre de toute façon, je ne vais pas aller en enfer parce que j'ai giflé une salope qui m'a fait cocu ! « Bon, on a presque terminé. Reste plus qu'un sujet : Séphora. » Hein ? Je relève brusquement la tête, étonné. Euh bah quoi Séphora ? Je ne vois pas ce qu'elle vient faire dans la conversation.. non, non, je ne vois pas (déni, déni !). Je bégaye un peu et tente de m'en sortir : « Euh et bien... c'est une fille chez qui je vis, enfin je suis pas censé y vivre en fait, mais j'aime bien. Et je la fais chier tout le temps. Je la trouve belle quand elle s'énerve en fait. Enfin voilà quoi, c'est bon ? » Visiblement non, ce n'est pas bon. « Je lis ici que vous avez déjà fait l'amour ensemble, c'est juste ? » Espèce de gros vicieux va ! « Oui, et ? » Il me fixe avec insistance, comme s'il était en train de me sonder, de découvrir tous mes secrets. Ahhh mais qu'il arrête, c'est stressant ! Mal à l'aise je finis par craquer : « OK Didi t'as gagné ! Oui c'est pas innocent si je passe mon temps chez elle, oui j'adore l'emmerder constamment parce que j'attire son attention, et oui je me suis trop attaché à elle. Et ensuite ? » Il laisse tomber ses papiers et entrelace ses doigts. Sérieux, il me demande : « Tu ne trouves pas ça con d'être mort sans lui avoir dit ? » Si, c'est très con même. Mais c'est trop tard, on ne va pas se mettre à pleurer pour ça non plus. Je hausse les épaules, n'aimant pas trop aborder le sujet. Surtout avec un parfait inconnu. Mais le voilà qui revient à la charge ! « Pourquoi tu lui as jamais dit ? » Agacé, je me lève brusquement et m'écris : « J'te demande moi pourquoi t'es resté avec Marie alors que cette cochonne s'est tapé Gabriel ?! » Aie, aie, aie, mauvaise idée. Je me rassois et me calme, fixant mes mains sur mes cuisses. Finalement, je lève les yeux et demande d'une petite voix : « Je lui manque ? » « Pardon ? » « A Séphora, est-ce que je lui manque ? Est-ce qu'elle est triste que je sois mort ou est-ce qu'elle s'en fout ? J'aimerais savoir. » « T'es mort maintenant, ça te regarde pas tout ça. Faut que tu te détaches de ta vie de mortel. » « Allé s'il-te-plait juste ça et je t'embête plus ! C'est important. » « Fallait lui demander pendant que tu vivais encore Gaby. Allé, maintenant file de là, j'ai encore du boulot. » Dépité, je finis par me lever et après quelques pas je demande : « Au fait ! Paradis ou Enfer ? » Ses yeux rieurs se lèvent vers moi et il déclare : « Paradis. Et interdiction de fumer les nuages. » Merde ! C'est qu'il en a de l'humour le vieux finalement.
Alors ? Je sais, c'est plutôt atypique comme entretient. Mais moi j'aime bien, je trouve ça plus amusant que de grimper dans une balance bizarre et tout le tralala. Et puis je finis au paradis, je suis plutôt rassuré ! Au fond c'est pas très étonnant, je ne suis pas un mauvais bougre. Certes j'ai mes côtés sombres, comme tout le monde, mais rien qui ne mérite la punition éternelle. En attendant... un jour, faudra sérieusement que je songe à la poser cette question à Séphora... Est-ce que je lui manquerais ? Ça attendra encore un peu.
PSEUDO Oz PRÉNOM Mathilde ÂGE 19 ans AVATAR Josh Hartnett PRÉSENCE RP & FACEBOOK 7j/7 pour les deux. COMMENT TROUVES-TU LE FORUM ? Il est magnifique, les couleurs sont douces et belles, et le CSS est génial ! COMMENT L'AS-TU CONNU ? Sur PRD. UN MOT A AJOUTER ? Vive moi ! *out* Non rien de particulier x) COPYRIGHT tumblr.